Déclaration N°001-CA-22
A la suite de ces sommets extraordinaires, ACPDEM a appris avec désolation que la CEDEAO et l’UEMOA ont pris un certain nombre de sanctions économiques, financières et diplomatiques vis-à-vis du Mali. Parmi ces sanctions, nous avons retenu :
a) le rappel des ambassadeurs des Etats membres de la CEDEAO ;
b) la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les Etats membres de la CEDEAO et le Mali ;
c) la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les Etats membres de la CEDEAO et le Mali ;
d) le gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques centrales de la CEDEAO ;
e) le gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales des pays de la CEDEAO;
f) La suspension de toute assistance et transaction financières en faveur du Mali par les Institutions de financement de la CEDEAO, particulièrement la BIDC et la BOAD.
ACPDEM reste fidèle à son statut d’association apolitique. Toutefois, c’est en fervent promoteur des valeurs humaines comme la tolérance, la solidarité, l’entraide qu’elle interpelle la CEDEAO et l’UEMOA à une relecture de leurs décisions vis-à-vis du Mali qui ne feront qu’aggraver la situation d’un pays déjà affaibli et fragilisé par des événements tragiques qui caractérisent son histoire récente. Nous appelons les deux organisations régionales au dialogue avec les autorités maliennes de la transition. Car ACPDEM demeure convaincue que seul un dialogue sincère favorisera une sortie de crise durable et pérenne.
Fait à Bamako, le 11 Janvier 2022
Le Président
Lamine Diakité